On n’a qu’à partir

Découvrez « On n’a qu’à partir » :

le recueil de nouvelles italiennes contemporaines de La Bibliothèque italienne.

La Bibliothèque italienne devienne maison d’édition avec son tout dernier projet : un recueil de sept textes en édition bilangue français-italien, qui vise à faire découvrir la variété de styles qui peuple la littérature italienne contemporaine.

Les textes sont reliés par la thématique du départ, par la représentation des relations complexes avec les lieux et les personnes, et chacun d’entre eux est accompagné par une illustration inédite.

On y retrouve un barman qui nous décrit la clientèle qui hante ses nuits, un homme fâché avec son père qui renoue avec lui grâce à un souvenir d’enfance alors qu’une fillette pleine d’espoir renonce à son père face à une claire indifférence. On voyage en Nouvelle-Zélande auprès de baleines solitaires, en Italie dans la mémoire poussiéreuse d’un tremblement de terre. On visite aussi une salle d’attente peu hospitalière. Enfin, un poème aux vers tactiles vient ponctuer le recueil.

Illustration de Gesmundo, trois personnes à une fête

Illustration de Viola Gesmundo

Les auteurs des nouvelles sont Mari Accardi, Gessica Franco Carlevero, Alessandra Minervini, Demetrio

Paolin, Elisa Ruotolo, Claudio Salvi et Nadia Terranova.

Les illustrateurs qui ont adhéré au projet sont Viola Gesmundo, Elisa Gobbi, Matteo Manera, Daniela Pareschi, Ilaria Perversi, Valentina Salvatico, Resli Tale et Ombretta Tavano.

Dans l’équipe éditoriale on trouve Gessica Franco Carlevero, Annalisa Zignani, Luc Pierre, Sophie Maglia et Laura Paoletti. (Pour en savoir plus sur les participants du projet cliquez ici).

Extraits :

« Quand j’ai eu dix-huit ans, mon père m’a dit d’aller travailler, car on juge un homme à son travail et à l’âgeauquel il l’a commencé. Je lui ai répondu que je voulais étudier l’ingénierie aérospatiale, car on juge un hommeà ses rêves et à la force qu’il met pour les réaliser. Mon père s’est contenté de dire « comme tu veux », et asigné un chèque. »
Quoi de neuf, Gina?, Alessandra Minervini

« Nous commençons, et nous finissons. Les contrôles périodiques sont brefs. On palpe, on demande et onconfirme, on continue le traitement. Je n’aurais pas osé espérer, dit Le Con, et pendant des jours tu réfléchirasaux nuances de cette phrase sans espoir. L’espoir a été occulté avec habileté, il n’y a jamais d’espoir, on ne faitpas de promesses, on ne donne pas de faux espoirs aux patients ni à ceux qui les accompagnent. « Je n’auraispas osé espérer » n’est pas suivi de « je vais donc espérer maintenant ». Cela signifie seulement : je n’espéraispas et pourtant, tout compte fait, je vais vous dire, on n’espère pas mais parfois ça va mieux, nous pouvonsmalgré tout nous considérer satisfaits. (Le patient a gagné un an de plus à vivre.) Oui. Oui, vous avez bienraison, docteur.
(Quel con.) »
806, Nadia Terranova

« Quelqu’un a dit que les ténèbres ne triompheront pas, mais le fait que les ténèbres gagneront ne doit pasnous décourager. Nous aimons les personnes et les choses précisément parce qu’un jour les ténèbresgagneront. Et c’est pour cette raison qu’entre les ténèbres et la lumière, moi, je choisis la mémoire : car seul cedont on se souvient peut être sauvé. »
Le sermon de Tobie, Demetrio Paolin

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