Grandi du point de vue artistique près du metteur en scène et dramaturge Marco Martinelli et de l’actrice-autrice Ermanna Montanari, Roberto Magnani fait partie de la troupe du Teatro delle Albe dès 1998. Il a joué dans les spectacles les plus importants de la compagnie, dont I Polacchi (tiré d’Ubu roi d’Alfred Jarry) et son évolution africaine Ubu buur, Baldus (tiré de Teofilo Folengo), La mano (d’un roman de Luca Doninelli), et le plus récents Pantani, Vita agli arresti di Aung San Suu Kyi et Va pensiero. En 2001 il a réçu le Prix Lo Straniero. Très intéressé par la recherche des différentes langues scéniques, il a débuté en 2009 avec son premier spectacle solo, Odiséa. Lettura selvatica de Tonino Guerra, auquel est suivi E’ bal du poète Nevio Spadoni, tous les deux joués en dialecte romagnol. Il a conduit plusieurs ateliers théâtraux avec des adolescents (la « non-école » du Teatro delle Albe) en Italie et partout dans le monde (notamment en France, aux États-Unis et au Brésil). Au Sénégal il a été à côté de l’acteur Mandiaye N’Diaye qui était la colonne africaine de la troupe. En 2016, il a dirigé le festival Settembre dei poeti en Sardaigne. Il a joué au cinéma dans le film La destinazione de Piero Sanna. En 2018, il a fait ses débuts en tant que metteur en scène avec le spectacle Macbetto o la chimica della materia, tiré de Giovanni Testori.

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