Stefano Benni et Marguerite Pozzoli à l’Istituto italiano di cultura de Marseille

À l’occasion de la publication de Chers monstres (Cari mostri) de Stefano Benni aux éditions Actes Sud, l’Istituto italiano di cultura de Marseille a organisé une rencontre avec l’écrivain Stefano Benni et sa traductrice Marguerite Pozzoli.

Cari mostri - Benni - La Bibliothèque italienne

Par Gessica Franco Carlevero

À l’occasion de la publication de Chers monstres (Cari mostri) de Stefano Benni aux éditions Actes Sud, l’Istituto italiano di cultura de Marseille a organisé une rencontre avec l’écrivain Stefano Benni et sa traductrice Marguerite Pozzoli.

Chers monstres - Benni - La Bibliothèque italienneChers montres est un recueil de nouvelles qui s’attaque au thème de la peur dans toutes ses déclinaisons.

Durant la rencontre, Benni a souligné l’importance du sentiment de la peur. Il faut avoir le courage d’avoir peur, il ne faut pas être soumis au bon vouloir des médias de masse qui essayent de nous imposer les sujets de nos angoisses. Nous devons décider de quoi nous nous inquiétons, et ensuite nous pourrons nous familiariser avec cette terreur, parce que les monstres peuvent aussi devenir des amis. D’ailleurs, Benni a souligné que dans le livre il parle des monstres dans le sens latin du terme : monstrum, c’est-à-dire quelque chose d’imprévu, de surprenant, qui à la limite peut aussi être fascinant. 

Stefano Benni et Marguerite PozzoliEnsuite a été abordé le thème de la traduction et Benni a confirmé l’importance du rôle du traducteur. Quand c’est possible, l’auteur se rend disponible pour « collaborer » avec les traducteurs, comme c’est le cas avec Marguerite Pozzoli qu’il estime énormément. Mais ce n’est pas toujours possible, vu que ses livres sont traduits dans plusieurs pays du monde. Il y a des fois où l’écrivain est obligé de faire confiance aux traducteurs. Benni a raconté comment durant une lecture au Japon il s’était rendu compte que le public riait exactement là où il fallait rire. Ça avait été la confirmation que le traducteur avait fait du bon travail.

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Pour conclure, quelqu’un dans le public a demandé à l’écrivain quelle était sa plus grande peur et il a donné deux réponses : que quelque chose de mal arrive à ses proches, et devenir un vieux méchant, qui crie dans la rue en frappant les voitures avec un bâton.

Et enfin, selon la coutume, Stefano Benni a dédicacé des exemplaires de Chers monstres pendant que le public prenait un verre offert par l’Istituto italiano di cultura.

 

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